« Solidarité dans les combats ». « Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère ». « No future, no culture ». Voilà certains des slogans affichés par les représentants de la FGTB, la Fédération Générale du Travail de Belgique. À l’occasion du 1er mai, l’heure est plus que jamais au rassemblement selon les dires de Philippe Barbion, président de la FGTB Charleroi Sud-Hainaut. « Aujourd’hui, tous les travailleurs sont impactés par des mesures qu’ils ne méritent pas. Qu’ils soient jeunes, pensionnés ou demandeurs d’emploi, je pense que l’ensemble de la classe sociale va être attaquée par le gouvernement de droite. Dans cette situation, il est bon de se rassembler, ne ce serait-ce que pour définir le prochain plan d’action ».

Une gauche qui se rassemble

Avec les célébrations et les commémorations de la fête du travail, les chefs des partis politiques présents pour l’occasion rappellent également l’importance d’une mobilisation générale face au gouvernement actuel. Venu célébrer le rassemblement des camarades socialistes, Thomas Dermine (PS), bourgmestre de Charleroi souligne l’importance d’une solidarité entre partis de gauche. « Aujourd’hui, nous voyons que les citoyens ont dû pouvoir. Lorsque les citoyens n’expriment pas leur soutien à la gauche, le monde peut reculer contre les travailleurs, le progrès, la santé. Oui, il faut se mobiliser, se serrer les coudes », explique le bourgmestre socialiste.

Du 1er mai aux futures manifestations nationales

Autre présence importante dans le cortège mis en place par la FGTB : Pauline Boninsegna. La cheffe de file du PTB de Charleroi profite de cette journée de commémoration pour soutenir à nouveau l’ensemble de la classe syndicale et ouvrière du Pays Noir. « La fête du 1er mai à Charleroi est quelque chose de traditionnel : c’est à la FGTB que tout se passe. Depuis le début, avec le PTB, nous soutenons la lutte des travailleurs et celle des syndicats. Aujourd’hui, c’est contre l’Arizona, mais aussi de tout temps. N’oublions pas que le 1er mai est, une journée, international, et ce, depuis plus d’un siècle. Une journée qui revendique les droits des travailleurs et la richesse créée dans ce pays », souligne Pauline Boninsegna, cheffe de file du PTB carolo.

Cette journée du 1er mai est aussi l’occasion de remettre sur le devant de la scène les futurs grands rassemblements de la gauche face aux mesures du gouvernement Arizona. Si les dates des futures manifestations nationales sont déjà connues, la lutte de l’ensemble de la classe socialiste pour les droits des travailleurs de Charleroi, mais aussi de Belgique, ne fait que commencer…